Un texte et une lecture de Joël Ma maladie est un pli dans mon existence. Elle fait partie de moi. C’est un pli qui s’ouvre quand elle veut. Et j’ai bien du mal à la dompter pour la calmer de ses ardeurs. Il y a des fois, il faut que je me retrouve seule, pour pas qu’on le voit. Je suis responsable et coupable de son existence, de la peur que je peux voir dans les yeux de mes proches. Ce pli est une second moi. Des fois femmes, des fois hommes, et surtout colère qu’il faut que je calme pour le bien-être des autres. Ce pli fait partie de moi depuis le début. Il est ma lumière mais aussi mon désespoir. Je sais qui il est là, depuis très peu de temps. Et je remercie les personnes qui me l’on fait connaitre, et qui m’ont appris à le maîtriser. Il s’insinue dans mes écrits, dans mes rêves, dans mes discussions. Je le sens de plus en plus en moi. Je le contrôle par mes écrits, en me retrouvant seul. Il y a des fois je me demande, si ce n’est pas lui qui me parle dans mes rêves éveillés, si c’est pas lui qui contrôle ma vie. Est-ce un bien ou un mal, pour moi des fois, c’est un bien car il me rend plus dynamique dans mes entreprises. Il y a des moments, le pli s’ouvre tellement que j’ai du mal à le contenir. Et mes proches ont du mal me comprendre, quand je leurs dit de me laisser seul, car je le sens s’ouvrir et que je ne pourrais plus me contrôler. Je l’accepte, alors regardez-moi comme un être normal ordinaire. Et faites de même pour les autres, on s’en porterait mieux.